Commandant:Aliocha

De Apocalypsis
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En travaux.png Ceci n'est qu'une ébauche à compléter


Profil
Aliocha.jpg
Origine Espoir
Age ?? ans
Sexe Homme
Profil Alliance
Coalitions
Le cercle ultrème


Alexei Los ou Guide Suprême de l’Ultrème, ministre de l’amour en cachette, Professeur sans audience, évangéliste fainéant et Philosophe immérité, gratte-papier incompris, constitutionnaliste par masochisme, ouvre-boite, insinuateur furtif, infirme grandiose, candeur ordurière, distributeur de soupe, enfant maladif et amant maladroit.

Aliocha est le Guide suprême de la Révolution ultrémiste. Il représente la plus haute autorité spirituelle du mouvement.


Description

Ce qui frappe d’abord, lorsqu’on rencontre Aliocha Los, c’est ses deux grands yeux pâles, à travers desquels il parait presque possible d’apercevoir son âme nue. Ces deux globes humides d’une fixité troublante, semblent voir les choses et les êtres sans véritablement les regarder ; perdus dans les brumes de son esprit tourmenté ou bien dans les vapeurs d’une fièvre passagère. Aliocha rêve constamment mais ne dors jamais. Insomnie salutaire selon lui. « Affranchi naturellement du sommeil, je mélangeais le jour et la nuit, le songe et la réalité. J’ai pu vivre plusieurs existences en une seule.» écrira-t-il dans ses mémoires .«Les rêves les plus fous des dormeurs s’évaporent au réveil, les miens, mes rêves d’homme éveillé, ont remontés à ma conscience les cris de ce moi profond qui voulait s’exprimer derrière les portes épaisses que le monde dégénéré avait bâtit. Le souvenir de cette révolte intérieure, fut le premier pas vers la Foi du Prophète.»

L’homme, par ailleurs est immense, élancé, presque maigre. Le teint est blafard, de longues boucles brunes dégoulinent sur son visage amaigri. Une blessure d’enfance a rendu sa jambe droite infirme, craquant et se tordant affreusement à chaque pas. Son souffle Asthmatique gâche quelque peu une belle voix, douce, profonde et mélodieuse. « Il articule chaque syllabe avec soin et utilise des tournures de phrases souvent désuètes, qui trahissent ses origines provinciales » précisa la commandante Cornélia non sans moquerie.

Ses gestes sont efféminés, délicats, mais lents et quelquefois maladroits. Une grâce étrange se dégage pourtant du personnage, comme une harmonie dans la décadence. Aliocha donne constamment l’impression d’être au bord de la rupture ; son corps infirme supporte les pires souffrances. La moindre épreuve semble l’accabler ou l’affecter exagérément mais il les surmonte toutes et reparait le lendemain aussi innocent qu’un enfant. Cette innocence apparente est d’autant plus étonnante que le Guide est dans tous les coups les plus fourrés de l’Ultrémisme. Ceux qui ne le connaissent pas le prendraient pour un homme simple, un idiot, mais son érudition, son esprit et son sens politique sont hors du commun.

Alors que Ramouflon –son Prédécesseur au poste de Guide Suprême- flamboyait, éructait, ralliait les masses, entrainait tout le monde son sillage, Aliocha écoute, comprend l’âme humaine, sait se montrer patient, sensible, charmeur et cajoleur.

"Il y a un feu inextinguible chez Aliocha, une Foi qui dépasse l’entendement. Ne nous y trompons pas ; Aliocha est au moins aussi fou, aussi résolu, aussi solide que son prédécesseur au poste de Guide suprême. Mais quand Ramouflon endurait les tempêtes avec la force d’un vieux chêne, Aliocha ondule comme un roseau ; louvoie, simule mais reste toujours debout."


Fonctions

Biographie

Une enfance difficile


Aliocha est né sur la planète Lilith, au cours d’un hiver interminable. Le premier regard qu’il posa sur le monde jeta une grande frayeur dans le cœur de sa mère ; « un regard qui n’était pas celui d’un nouveau-né, un regard fixe et assuré qui fouillait en mon âme d’une manière si terrible, si impudique que s’en était insupportable, un regard qui savait et qui se refusait à juger. Je n’ai jamais pu aimer mon fils » dira la mère d’Aliocha bien des années plus tard, en exil sur la planète Chipie.

Les premières années de sa vie furent résolument placées sous le signe de l’infortune. Dès sa naissance –prématurée cela va de soit- les médecins lui diagnostiquèrent toute sortes de défaillances, à 2 ans (dont une année en couveuse), il fut abandonné par ses parents qui l’envoyèrent vivre à la campagne chez sa tante soit disant pour guérir ses crises d’Asthme. En réalité –Aliocha ne l’appris que bien des années plus tard- sa mère avait tenté de l’étouffer à l’aide d’un coussin coupe-courant d’air en forme de Tequel. A 4 ans, sa première crise d’épilepsie failli l’emporter, 6 mois plus tard, une chute de vachal broya sa jambe droite qui ne s’en remis jamais, à l’hôpital, il attrapa la moitié des miasmes ambiants et manqua d’y laisser sa vie. Plus tard, lorsqu’il put aller à l’école, il fut à demi lapidé par ses camarades de classe dont il était la risée et la victime préférée. Il faut dire que le jeune Alexei Los, faisait peur ou faisait rire malgré lui, enfant solitaire, curieux, toujours à la masse, silencieux sans être timide, lent et néanmoins complètement tête brulée.

Ses parents adoptifs, s’étaient efforcés de ne pas s’attacher à l’enfant, persuadés qu’il ne dépasserait pas les douze printemps sans doute aussi avaient-t-il peur des yeux fixes de leur pauvre neveu. Pourtant, Aliocha vivait toujours, malgré les souffrances, malgré le peu d’amour qui lui était donné. Il ne semblait nourrir aucune haine, aucun ressentiment pour ce monde qui le rejetait sans cesse, pire, il exprimait presque de la compassion pour son environnement et son regard continuait de tout absorber sans jamais se résoudre à juger. Il ne faudrait pas croire que la vie ne l’affectait pas, Aliocha, riait parfois, pleurait souvent, s’alarmait pour certaines chimères se prenait de passion pour des choses ou des gens qui n’intéressaient personne, se vengeait parfois de tout cela sur ce qui était plus petit, en décapitant des mouches ou en torturant des fourmis. Bien sûr il souffrait d’être toujours le dernier à être choisit pour les travaux de groupe ou de n’être jamais invité aux booms qu’organisaient les filles de sa classe, mais cela n’altéra jamais son innocence et sa confiance en la nature humaine.