La Symphonie : Différence entre versions

De Apocalypsis
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Version actuelle datée du 5 juillet 2009 à 23:13

Message.png Prélude a l'avènement du Maestro. Galaxie : Eveil
Lieu : Assemblée Galactique
Date : 02/06/308
Maestro
ID : 136448
Un doigt une touche

Un son


Intense et vibrant, bref mais comme sortant d’une éternité de silence, faible mais sortant du néant elle paraît si forte, si brusque. Cette note est connue depuis longtemps de tous les musiciens, là d’où il vient ou l’appelle le fë, la note qui est à la fois l’épilogue de la fin et le prologue du commencement. Les maîtres des ondes racontent son histoire dans leur langue de vents et de corde, selon eux, nul ne peut maîtriser l’art de la Stratiomusique sans savoir la faire naître ou la contrôler, car elle évoque à la fois le terme et l’ouverture, soit la fin et le début de l’Univers, l’apparition des galaxies – la création Le Maestro – car c’est son nom depuis qu’il en a reçu le titre des mains du Mufä stratiorchestrum – ne joue pas cette note par hasard, il la joue car c’est la fin d’un temps et le début d’un autre – son temps


De nouveau Un doigt une touche

Un son


Différent cette fois – long et langoureux – c’est la Daïe. Il évoque à lui seul la gelée et le feu, l’ouragan et l’accalmie, il est la dualité. Mais loin de ce manichéisme, il est dévoile par son emphase, l’inévitable changement, nul n’est noir ou blanc et même les philosophes attachés à l’académie de la Stratriobase n’ont jamais réussi à trancher sur le sujet. Les plantes peuvent devenir poussière, les terres font surgir les arbres, la nuit devient jour et l’ennemi d’autrefois devient l’ami d’aujourd’hui


De nouveau Un doigt une touche

Un son


Nouveau encore – à son arrivée réponde celle des auditeurs – ceux que le Maestro a choisi – ceux qui constitueront son orchestre. Cuivres tranchants et bois de marbre, vents de tempête et cordes de calmes, le Maestro ne les a pas choisit au hasard. Il les a tous pris – un par un – et là sans parler à chacun, leur a joué un son encore nouveau de sa composition – jamais entendu par nul autre mortel Le Maestro est désormais celui qui tend les mains vers l’avant – qui les bouge et fais démarrer les musiciens. Le Maestro est celui qui joue la musique, car la musique comme l’univers, est ordre


Un doigt Deux touches

Un son


Les deux groupes s’avancent – ceux qui viennent du son de Dö, amateurs de ballets langoureux et de danses fortes, habitués à rentrer dans de vives musiques, ils sont prêts ; les autres préfèrent rester dans les tumultes de l’inconstance et de l’insaisissable, à la couleur des bougies, ils préfèrent l’arrière musique silencieuse, et se tiennent au service du chef d’orchestre

Le Maestro lève la tête, sourie, puis se retourne, puis se ravise, revient sur l’estrade, lève la main


Et la musique du nouvel orchestre commence à jouer



ID : 136448