Nouvelle ère (par Miroslav)

De Apocalypsis
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Message.png Ce RP fait suite à la période Zombra, à laquelle le Commodore Miroslav fut affilié d'office par la collectivité Galactique. La Zombra était en effet dirigé par Slaydo Sondar auto-proclamé membre des Weifürks. En temps que leader de l'Ordre, le Commodore fut considéré comme Zombra alors qu'il n'avait jamais attaqué personne. Cela le mit alors dans une position délicate à laquelle il tenta de se sortir. Galaxie : Firmament
Lieu : Assemblée Galactique
Date : 21/06/308

[[Catégorie:Intervention de Firmament|Modèle:Clé]]

Miro
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Le noir, la solitude, la nuit….

Seul dans l’obscurité de son vaisseau, le Commodor songeait. Au loin, le chuchotement électronique d’un taxi Slüt chuintait doucement dans l’air humide de la nuit. Pensif, Miroslav buvait un café [ndlr : boisson ancienne au goût amer agrémentée ici de crème de brïfïz]….

Autrefois, l’empire Haathorien avait un nom qui résonnait dans les ténèbres de la galaxie. Ce nom apportait la lumière, le souffle de vie. Les missionnaires Haathorien, en créant l’Ordre des Weifürks avaient étendu le concept même de culture dans les coins reculés de la galaxie. Leurs esthètes finançaient sans contrepartie tous les projets scientifiques, technologiques, sociaux ou artistiques des diverses civilisations rencontrées. Partout où ils allaient, leur renommée les précédaient, et ils étaient accueilli à bras ouvert. Bien sûr il y avait toujours les irréductibles. Ceux que la lumière effraye et que les avancées rebutent. Ceux pour qui une bougie ne sert pas à éclairer mais à brûler et un arc n’est pas l’instrument du chasseur mais celui du guerrier. Ceux-là, l’empire Haathorien les avaient chéri autant voir plus que les autres, ouvert à leur peurs, tentant sans cesse de les rassurés et de les ramenés à la lumière. Au nom de la science, le Commodor Haathorien se donnait sans compter. Ouverture de pôle scientifique et culturelle sur chaque grande planète. Création de bourse d’étude pour les plus pauvres et accès à l’école pour tous. Au nom de la science, il s’était engagé dans les coins les plus reculés de la galaxie. Lui-même s’en allait trouver chaque nouveau peuple de Firmament et bientôt au-delà. Toujours en quête de nouveauté, les scientifiques Haathoriens découvraient en effet en ce moment les prémisses de technologies qui permettront bientôt le voyage vers d’autres galaxies.

Oui, décidément, l’empire Haathorien avait été grand et son peuple avait été épanouit. Puis il y avait eu la Zombra.

Durant les deux derniers mois, le Commodor avait travaillé dur sur un programme de découverte scientifique avec les enfants, mêlant la science à l’amusement et à l’animation. Ainsi, il ne pouvait guère suivre les mouvements de la Galaxie. Lui et quelques commandants de ses amis demandèrent à Slaydo Sondar, un riche marchand protégé de l’Ordre de surveiller les avancements de la politique pour eux. Une fois chaque semaine, le Commodor se connectait depuis les montagnes reculés de la planète pour donner de nouveaux ordres à son peuple, lire les commentaires qui lui étaient laissés par Com-X ou encore signés quelques nouveaux décrets politique et alloués des crédits scientifiques.

Un jour, il reçu une invitation pour une taverne nommée Zombra et géré par le marchand. Il apprit qu’une analyse de sang réalisé sur un de ses échantillons l’avait révélé positif au virus Zombra. Complètement dépassé par les événements, ne comprenant plus grand-chose, il suivit sans poser de question ses autres amis eux aussi infestés et manipulé par Slaydo. Il n’attaqua pas. Mais il finança Une partie des richesses de l’empire Haathorien partit ainsi en fumé. Alimentant le nerf de la guerre, moteur de la haine et du sang qui coula dans la galaxie. Un jour, alors qu’il pu enfin se reconnecter, ces deux plus grands amis Helou et Peter Kmot étaient portés disparu. Ils étaient morts, eux les deux plus grandes puissances militaires de Firmament.

Par Evy, l’intelligence artificielle qui l’aidait dans la gestion de son empire, le Commodor fut guéri. La crise post-apocalyptique venait de commencer. Le commandant Slaydo se revendiquait de l’Ordre des Weifürks, Au nom des morts il parlait de la plaie de Firmament, il se prenait pour un sauveur né. En quelques secondes, le Commodor comprit que pour lui la situation était empêtrée inextricablement. Il avait été trompé, il allait être mal jugé, et désormais son empire était la cible d’attaque répétée quotidienne.


Le vaisseau du Commodor se posa, dans un bruit feutré. La porte s’ouvrit et il descendit. Il était sortit de la ville. Sur une colline surplombant la ville moderne, aux hauts immeubles profilés, aiguillons d’acier perçant la terre abondante de Zaïc, une bâtisse ancienne trônait. Tout le monde connaissait le manoir sur Zaïc, et surtout, tout le monde connaissait l’homme qui l’habitait dans l’empire Haathorien. L’homme, c’était Eric Zlug, le penseur à la fois le plus vieux et le plus sage de Firmament. Historien de formation, il était si instruit que la légende populaire racontait qu’il avait vécu tous les âges. Il avait écrit une encyclopédie historique détaillée, compilant tout les savoirs historiques de ces derniers millions d’années depuis aussi loin que l’Histoire existe. Le Commodor Miroslav poussa le lourd portail. Le soleil entre les deux cheminées dispensait ses rayons sur les fers forgés du mur d’enceinte. Deux petits oisillons piaillaient depuis une niche entre les pierres apparentes des murs. Sans doute avaient-ils faim, peut-être attendaient-ils au nid le retour de leur parent. Le Commodor frappa à la porte, appréciant le bruit sec et lourd de son poing sur la charpente massive de la porte. Ici, pas d’interphone holographique, aucun son électronique, rien que le vent dans les branches de la forêt toute proche, rien que le bruit des insectes et des oiseaux.

Une longue minute plus tard, le pêne cliqueta dans le chambranle, et sous l’action d’un vieil homme à la peau grisée, la lourde porte s’ouvrit…..

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Miro
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… La porte s’ouvrit dans un léger râle...

… Doux crissement d’un mocassin feutré sur le parquet …

L’homme se tenait là, dans l’encadrement. Le Commodor eut peine à reconnaitre son vieil ami tant son âge transparaissait sur son visage. Sa mine grave accentuait la couleur grise cadavérique de sa peau. De longs cheveux blancs couvraient à demi son visage.

Une longue seconde s’écoula, lorsqu’enfin, comme surgit de l’au-delà, une étincelle de vie brilla dans les yeux d’Eric Zlug…

« Pardonnez-moi Commodor. Mais entrez donc, ne restez pas dehors… »

Sans mot dire, le Commodor entra. A peine la porte refermée derrière lui, il sentie la fraicheur agréable de la bâtisse. Un esprit serein l’enveloppa tant et si bien que si un grozzlu avait attaqué la maison – à compter qu’il y eut effectivement des grozzlus sur Zaïc – il n’aurait guère été inquiété. Dans le vestibule, la lumière jaunâtre filtrant par les vitraux illuminait de gigantesque peinture murale. De vraie peinture, sans hologramme, totalement figées pour l’éternité et craquelées par les décennies passées. A gauche, un escalier en bois, donc la rampe de bois sombre bien lustrée semblait inviter l’utilisateur à grimper dans les étages. Lui pourtant, pivota à droite, entrant dans un immense salon. Les murs en étaient couverts de rayonnage remplis de livres anciens. Bien qu’il ait déjà vu cette pièce des quantités de fois, il fut à nouveau sous le charme magique de l’ancien temps qui semblait vivre ici au présent.

« D’aucun diront que je suis une pendule à remontoir à l’heure de l’holographique » lança malicieusement Zlug en servant une tasse d’un délicieux café amer fumant qu’il tendit au Commodor.

« D’autres diront que c’est se détachement temporel qui vous rend si bon à comprendre les rouages du monde moderne » répliqua le Commodor. « J’espère que je ne vous dérange point.

_ Non, non. J’étais en train d’écrire un nouvel ouvrage, ‘Du rapport entre les civilisations aux divers époques’. Malheureusement, en sept volumes déjà écrit, il y a encore tant à dire… Je crois savoir que l’empire va mal. Et c’est pour cela que vous venez me voir je suppose.

_ J’ai pensé que vos précieux conseils pourr…

_ Allons droit au but Commodor, nous sommes des hommes de sciences, point des pipelettes se complimentant sur leur nouveau brushing. Quel est la situation de notre bel empire Haathorien ?

_ Heu… Et bien scientifiquement ça va. Nous sommes la civilisation la plus développé de cette galaxie, en tout cas selon nos experts. Nous pensons acquérir des technologies classés niveau 6 d’ici une dizaine d’heure.

_ Bien, bien, rencontrer de nouveaux peuples par delà Firmament sera sans doute intellectuellement très enrichissant.

_ Pour le reste en revanche, rien ne va plus. Certains, comme Krat0s, Isalion, Hiro, et d’autres sous-fifres - encore que je ne sache jamais qui est sous-fifre de qui – attaque jour et nuit notre empire. Ils s’en prennent à nos planètes, tue notre peuple, abat sans raison les vaisseaux Haathoriens. Le peuple en a marre, et les enquêtes de satisfaction, autrefois constante à 100% descendent inexorablement. Aujourd’hui, nous en somme à 99,5-99,6%. Bien sûr le peuple est plus heureux que pratiquement n’importe où dans la galaxie, mais, ce n’est plus le même esprit qu’autre fois.

_ Commodor, ne comprenez-vous pas pourquoi ils s’en prennent à vous ?

_ Que pensez-vous ?

_ La plupart dans cette galaxie sont des militaires. Certains de vos assaillants manient encore la hache et le couteau, ils attaquent à grands renforts de kamikazes. Il s’agit là de l’arme des peuples désespérés dont les combattants sont plus heureux morts que vivants. Avez-vous peur d’eux ?

_ Non, bien sur, la peur de la guerre est pire que la guerre elle-même avez-vous écrit.

_ Exact, et je pense que c’est ce que eux craignent, après ce passage de la Zombra.

_ Mais enfin tout cela est terminé, et puis, rien ne serait arrivé sans le marchand Sondar.

_ Allons, ne jetons pas la croix sur un autre.

_ Bien sur que non, ne pensais juste que … je n’ai fait que fournir de l’argent. Certes il a servit à d’autres pour éradiquer des peuples, mais… D’accord, c’était impressionnant parce que d’un seul coup, mais cet argent a tué moins de personne que les commandants qui m’attaquent durant toutes ces semaines.

_ J’en suis conscient commandant. Mais vous ne pouvez demander à tous de comprendre. Certains profitent de l’occasion pour agrandir leur empire, leur influence. Ils sont grands par la taille de leur empire mais bien petit par la culture et la richesse de leur civilisation.

_ Zlug, j’aimerai qu’ils me laissent tranquilles à présent. »

Le Commodor bu une gorgée du brûlant breuvage noir, fort avec un soupçon de lait, comme il l’aime.


« Zlug, j’aimerai vous soumettre une idée »

...

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Miro
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Le Commodor se rassit un peu plus profondément dans le fauteuil. Juste assez pour être encore décemment assis, mais suffisamment pour déjà se sentir relaxé.

Délicatement, il trempa un biscuit dans son café. L’art du trempage est noble songea-t-il. Il faut doser le temps d’immersion en fonction de la chaleur de la solution. Juste assez pour que le biscuit se ramollisse, mais pas trop pour ne pas qu’il se disloque - et ne jamais s’en mettre sur les doigts -.

« La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre mais sur l'amour de la paix » dit-il brusquement. « Certes, j’ai peut-être par mon financement contribué à l’assassinat de familles entières ». Un frisson lui parcouru l’échine tandis qu’il parlait. « Par mon financement, je vais rendre heureuse celles qui restent. Je n’ai plus assez de planètes pour pouvoir en offrir. Des profiteurs ont pris celles que je possédais au nom d’une justice dont la justesse n’était taillée qu’en fonction de leurs aspirations. »

Le Commodor se leva et finit d’un coup son café. Une idée brillait dans ses yeux marron-vert. Brandissant la tasse et portant un toast à l’univers tout entier, il s’écria :

« Firmament, les Weifürks constituaient l’Ordre le plus désintéressé de la Galaxie, mais la moitié en est morte de s’être comporté comme tous les commandements. Bientôt va naître un ordre nouveau, un ordre dont la technologie, l’art et la culture seront le leitmotiv. Les Haathoriens à nouveau seront dans la Galaxie les vecteurs de la diffusion des valeurs nobles. Ensemble, ceux qui voudront, nous construirons un plateau d’échange harmonique pour le commerce et la science. »

Puis, se tournant vers Zlug, : « Je sais que cela ne sera pas facile, mais la difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même. »

Le Commodor sortit de sa poche un transpondeur miniature qu’il posa sur la table basse devant lui. Ce petit appareil permettait d’envoyer un signal à l’échelle planétaire. N’importe quel vaisseau Haathorien sur la planète ou en orbite basse pouvait le capter et le relayer grâce à ses transpondeurs subsoniques dans l’univers entier. Ce système de communication était une des fiertés des services de communications Haathoriens. Chaque paquet de donné comprenait un adressage final lui permettant de trouver sa destination à travers autant de source-relais qu’il lui fallait. Un message pouvait ainsi être transmis tantôt par onde courte, onde radio, lumineuse, cryptage quantique ou donnée gravitationnelle. Peu importe l’endroit dans l’univers, un Haathorien pouvait ainsi continuer à communiquer avec l’ensemble des peuples de Firmament, et bientôt de l’univers tout entier.

Dans un gazouillement électronique, une forme holographique se matérialisa. C’était une petite fille à la peau claire, robe blanche et yeux de saphir qui apparu :

« Bonjour Commodor

_ Bonjour Evy, pourrais-tu créer un budget de 500 milliards de leems sous l’étiquette « Aide directe aux peuples » ?

_ Oui commandant. »

De complexes tableaux d’allocations apparurent, flottant dans l’air de la pièce. En quelques secondes à peine, un nouveau compte fut crée au sein du département Haathorien du budget, soldé de 500 milliards de leems de crédit net. Les courbes de croissances s’évanouirent sans bruit et la figure de la petite fille repris sa place.

« C’est fait commandant.

_ Bien, Evy, pourrais-tu faire une étude de redistribution sur ce budget ? »

A nouveau, les tableaux flottèrent dans les airs durant deux précieuses secondes, puis à nouveau ils s’évanouirent. La voix douce d’Evy se fit entendre. « Dix milliards d’unités sont disponibles.

_ Je voudrais que tu fasses les démarches administratives de création d’une nouvelle Ordre. Apelle-le ‘l’Ordre des Glizing’.

_ Puis-je suggérer ‘Eolas, c’est du gaélique préhistorique signifiant …’ ?

_ Parfais, alors disons ‘l’Ordre des Eolas’.

_ Je m’en occupe tout de suite… »

Le Commodor s’assit. Le contact du rembourrage était doux et agréable. Rejetant la tête sur le dossier, il expira profondément.

« Il va falloir que vous parliez Commodor » prévint Zlug, en lui resservant une tasse de café. Miroslav hocha la tête en le regardant. Il allait répondre lorsque Evy réapparu. Il se tourna vers elle :

« Maintenant, connecte-moi à l’Assemblée Galactique. Je veux une ligne directe, son et image qualité holo s’il te plaît.

_ Si vous le désirez Miroslav, mais vous êtes seulement à moins de 24h de l’AG.

_ Ok, apprête le vaisseau, j’irai donc en vrai… »

Puis se tournant vers Zlug :

« Merci vieil homme. J’espère vous revoir bientôt… »

Il quitta d’un pas décidé la maison, monta à bord de son vaisseau privé qui décolla dans un tourbillon de poussière.


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Miro
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Avec douceur, l’Astronef estampillé du sigle diplomatique Haathorien amorçait son approche. Dans quelques minutes, il entrera dans le boyau menant au hangar B2 vers l’une des passerelles de débarquement réservées aux vaisseaux Haathoriens…

La passerelle de l’astronef s’ouvrit, produisant le ‘clap’ caractéristique de l’égalisation rapide des pressions entre l’extérieur et l’intérieur du vaisseau. Le Commodor en descendit. D’un pas rapide et décidé, il traversa le long hall blanc. Dans la voute immense, percée de grandes fenêtres qui laissaient entrer une lumière intense. Aujourd’hui, seul un oiseau rouge volait dans le bâtiment, mais ils étaient parfois plusieurs dizaines.

Enfin, il arriva dans la grande salle du conseil. Dès qu’il pu, il prit la parole :

Commandants et commandantes de Firmament,

Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. C’est du moins ce qui se dit dans la culture populaire Haathorienne.

Si nous avons fait des erreurs, et tout le monde fait des erreurs, nous avons su les assumer et tenter d’en réparer les conséquences. Ce que nous souhaitons, c’est que demain, le peuple Haathorien puisse à nouveau avancer dans la lumière. Nous retrouverons la place qui est la notre dans Firmament. Une place à la pointe des développements artistiques, culturels et technologique. A nouveau, nous serons les garants de la communication, de l’équité et de l’interculturalisme.

Déjà à la préhistoire, l’homme a dit : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Et nous en avons fait les frais. Sans plus attendre, nous demandons à nouveau pardon à l’ensemble de Firmament et proposons de réparer ces fautes.

Afin de faire cesser l’hypocrisie qui règne à notre égard, nous enjoignons tous les peuples à se reconnaitre dans l’une de ces idées. Soit, vous reconnaissez la non-participation du peuple Haathorien aux exactions qui eurent lieu récemment par la zombra, et dans ce cas vous cessez immédiatement vos attaques envers notre peuple. Soit encore vous nous attribuez une part de responsabilité due à l’aide financière que nous avons pu fournir et à notre silence malgré la connaissance des actions en cours, et dans ce cas, vous demander l’AHDI, « l’Aide Haathorienne de dommage et Intérêt ». Pour en bénéficier, il vous suffit d’en faire ici, publiquement la demande à l’AG. En prenant la parole, votre peuple incriminera le peuple Haathorien et le mettra face à ses responsabilités. En échange de ses excuses publiques, vous vous engagerez simplement à ne plus persécuter le peuple Haathorien et à garantir son droit de libre déplacement dans la galaxie. Nous vous verserons alors sans tarder l’AHDI s’élevant à ni plus ni moins de 10 milliards de leems.

Oui, commandants et commandantes le peuple Haathorien reconnaît ses tords, mais une idée sans exécution n’est qu’un vulgaire songe. Aussi, vous avez bien entendu, nous verserons une AHDI de 10 milliards de leems à tous commandant estimant avoir été lésé par notre action.

Vous pouvez brimer tout les droits des Haathoriens comme vous le faite actuellement, mais il nous reste celui de rêver. Jamais depuis la grande nuit, nous n’avons répondu à vos assauts. Jamais depuis les terribles raides zombra nous n’avons tenté de reprendre les planètes que vous nous voliez. Nous avons subi chaque jour de terrible perte. Près d’une dizaine d’assaut par cycle et plusieurs dizaines de planètes capturées. Nous souhaitons que cela cesse et nous rêvons pour notre peuple un futur à la hauteur de son passé.

La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit. Outre l’AHDS, le peuple Haathorien a des rêves plus grands encore et vous annonce la création d’un nouvel Ordre, celui des Eolas. L’Ordre des Eolas, dans la continuité de l’Ordre des Weifürks se veut acteur de la communication galactique.

Je vous le dis franchement, le peuple Haathorien en a marre des communications médiocres et minimalistes de Firmament. Le peuple Haathorien n’en peut plus de la souffrance des petits face aux aspirations des grands. L’Ordre des Eolas offrira donc gratuitement aux petits ces technologies aujourd’hui jugés désuètes par les grands. Nous atteignons les technologies de niveau 6 alors que d’autre trimes encore à des paliers inférieurs à 4. Consultez les tables de Rychtère. Toutes les recherches technologiques considérées comme inférieures ou égales à 4 dans le classement de Rychtère, nous les offrirons dans la taverne de l’Ordre qui ouvrira prochainement. De même, et dans le but d’étendre la culture, la science et l’éducation dans la galaxie, tous les centres de ressources culturelles : les musées, les bibliothèques, les universités, sont rendus gratuit à compté de ce jour pour l’ensemble des peuples de la Galaxie.

Ensemble, nous ferons de Firmament une Galaxie de jour éternelle, ensemble nous ferons de Firmament une galaxie de Lumière.

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