Naissance d'un empire

De Apocalypsis
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Information.png Ce guide se veut le tutoriel principal du jeu. N'hésitez pas à nous part de vos remarques sur le forum externe (section du wiki) : quelles questions demeurent en suspens, ce guide vous a t-il été utile ? Par ailleurs, vous pourrez aussi y poser des questions plus spécifiques (section : Fonctionnement actuel du jeu). Enfin, sachez que vous êtes libre de compléter ce guide vous-même.


Ce guide concerne tous les profils et c'est à dessein que l'on ignore celui du protagoniste. Ce qui est dit ici vaut pour tous. Bien sûr, un guildien gagnera sans doute à spéculer assez tôt, un fédéré pourra utiliser ses kamikazes pour renforcer son armée, un alliantiste pourra espionner et une rénagat pirater. Mais rien de tout cela ne change vraiment les problématiques que l'on rencontre en début de partie ni les conseils qui vous seront donnés plus bas.

Enfin, le protagoniste ici présenté est un homme assez cruel, autoritaire, qui doit cependant faire des concessions pour réussir et enfiler un gant de velours. Le choix a été fait d'un tel personnage, plutôt que d'un démagocrate, de façon à vous montrer comment concilier les exigences de votre personnage avec celles des mécanismes du jeu. Cela dit, l'adaptation à un "démagocrate" ne posera aucun problème.

En travaux.png Cette page est actuellement en cours de construction. Son auteur travaille à l'améliorer.


— Merde !

Le jeune prince Arathi d'Ortembourg était en retard et son imbécile d'oncle, ce vieux déchet rapiécé, le prenait déjà de haut. Arriver penaud, fautif, et devoir s'excuser était bien la dernière chose qu'Arathi désirait. Le couloir virait à gauche, tout de suite après Arathi serait dans la salle, en face du vieux déchet. Alors qu'il songeait à la façon de présenter son retard, un droïde d'entretien surgit du couloir latéral et manque de bousculer Arathi. Celui-ci l'évita de justesse et lui décrocha un furieux coup de latte qui l'envoya voler dans la salle où l'attendait son oncle.

— Merde !


— Bonjour à vous aussi mon neveu.

Le vieil Orcus d'Ortembourg était un vieux croûlant de plus de deux cents ans dont le corps avait été quasi-intégralement remplacé par des pièces mécaniques à l'époque où ses organes flanchaient les uns après les autres sous le poids des ans. Les propos qui revenaient le plus souvent à son sujet dans la famille se divisaient en deux catégories. La première regroupait les diverses déclarations de haine et de mépris que chacun avait à son égard, accompagné de quelques regrets que le vieillard ait survécu à l'Apocalypse quand tant d'hommes excellents avaient péri. La seconde enveloppait diverses blagues grivoises portant sur la question de savoir si son chivre lui avait aussi été tranché et biomécanisé au cours de ses séjours réguliers sur le billard.

Cela dit, tous ces propos n'étaient tenus qu'en privé. Car, en public, on n'adressait généralement au vieil Orcus que flagorneries, flatteries et sollicitations. Le vieux était peut-être croûlant et puant mais il était aussi fabuleusement riche, le fondateur d'un puissant empire qui avait tour à tour élevé chacun des membres de sa famille à un rang supérieur, tout en les tenant par les couilles. Enfin, les couilles, façon de parler : par le portefeuille plutôt mais dans ce milieu l'argent et la reproduction avaient toujours été étroitement mêlés.

***

Arathi pestait. Quand son père était mort, Arathi avait tout de suite compris quel fameux bordel allait lui tomber sur les épaules. Devoirs et charges à n'en plus finir, le jeune qui autrefois appréciait tant la chasse avait bien vite compris qu'il passerait désormais ses journées derrière un foutu bureau et devrait se trouver une donzelle à épouser et lui pondre un héritier dans la douzaine. Merde ! Il était trop jeune pour passer sa vie avec une femme au ventre couvert de vergetures...

Tandis que le prince était occupé à laisser ses pensées divaguer, Orcus déblatérait. Il avait commencé par l'avertir qu'il ne lui infligerait pas les condoléances d'usage : son beau-frère était un imbécile doublé d'un incompétent, un cancrelat qu'il n'avait jamais pu encadrer et qu'il l'aurait volontiers écrasé de ses mains si sa mère ne s'était pas aveuglée pour lui. — Le roi est mort, vive le roi !, avait-il ajouté. Au moins, Arathi partageait-il son avis sur son géniteur. Il n'eut pas le temps de le dire, le vieux n'avait même pas pris le temps de souffler.

— Sache toutefois que j'attends de toi que tu remettes de l'ordre dans ton royaume, cette nation qui aurait pu devenir la reine de la région et qui végète misérablement depuis l'Apocalypse. Cette oeuvre est lourde, complexe, et je tâcherai de t'aider. Mais dusses-tu échouer qu'il me faudra prendre les mesures nécessaires tant ton royaume constitue à cette heure le maillon faible dans les défenses de mes propres frontières.

Et le vieillard entreprit de l'instruire sur le sujet. Tandis qu'ils quittaient à pied le gigantesque complexe de verre et d'acier cerné de serres qu'était le palais, Arathi tendis l'oreille, se demandant où le vieillard l'emmenait...


Une main de fer, mais dans un gant de velours

Détails techniques
Ce qui compte, c'est le bonheur moyen. Le facteur de bonheur représente seulement la vitesse de croissance de votre bonheur moyen.

Le métro ! Ce vieux cinglé l'emmenait dans le métro ! Lui, le prince, dans le métro !

— Euh... Mon oncle ? Etes-vous certain que...

— N'aie crainte, nous sommes dissimulés par un champ de camouflage. A l'heure actuelle ceux qui nous regadrent ne voient qu'une petite vieille accompagnée de sa petite-fille, un fringant laideron de vingt ans atteinte d'une méchante vérole à laquelle même le dernier des malades refuserait de se frotter. Quant à nos paroles, elles sont étouffées. Et puis, nous sommes escortés.

Cherchant du regard d'éventuels gardes du corps, Arathi remarqua à quelques dizaine de mètres derrière eux, en altitude, un petit droïde sphérique gros comme un melon qui les suivait discrètement sans le moindre bruit. — Merde, j'hallucine où c'est un de ces droïdes assassins qui furent prohibés peu avant l'Apocalypse ? Le vieux est vraiment cinglé ! Et bon sang, le métro ! Le métro !


Je te connais mon neveu, je sais combien tu es autoritaire, et je compte pas t'en blâmer, bien au contraire. Mais si tu crois que l'on peut mener un peuple à la baguette sans user de quelques artifices, c'est que tu es aussi nigaud que ton père. Songe donc ! A quoi te servirait de peupler ton orbite de défenses atmosphèriques si une poignée de diplomate ennemis pouvait rallier par quelques mots une population qui te hait ? Et réciproquement, à quoi te servirait de dépenser des milliards dans la conquête militaire là où le peuple que tu veux mettre sous ta coupe haït son roi ? Enfin, penses-tu qu'un peuple mécontent et insurgé te laissera étendre ton territoire sans déstabiliser ton pouvoir ?


Bien sûr que non, mon neveu ! Par tous les moyens, tu dois conserver ton peuple heureux, le faire t'aduler. Et qu'est-ce qui rend les individus heureux d'après toi ? La liberté, l'égalité ? Peuh ! Cela fait trente ans que je tiens solidement les rênes de ma dictature militaire et le peuple m'aime comme jamais. Des loisirs culturels ? Ah ah ! Comme si ces imébciles pouvaient y comprendre quoi que ce soit ! Du pain et des jeux leur suffiront amplement !


Non, mon neveu, le bonheur passe par des impôts bas et de stupides zones de loisirs. Pour l'heure, tes caisses sont vides, alors laisse donc inchangé ce taux d'imposition ! Mais utilise donc tes richesses pour construire trois ou quatre de ces zones de loisirs où ton peuple ira joyeusement s'égayer lors de leur ballade dominicale. La famille et la nation, voici de quoi les contenter. Je sais : après ces investissements, tes caisses en auront pris un sacré coup. Mais crois-moi le jeu en vaut la chandelle et je reviendrai plus tard sur ton problème de ressources. Oh ! Tant que nous sommes dans les infrastructures, assure-toi donc d'avoir un département de recherche civil... Là aussi, j'y reviendrai...


L'expansion

Plus de quanrante-cinq minutes qu'ils étaient dans ce foutu métro et les stations s'enchaînaient dans une série monotone et crassese. Le prince était horrifié d'avoir à cotoyer ces gens, plus repoussants les uns que les autres. Cela sentait la sueur et le travail, l'ozone et les particules métalliques en suspension. Un instant auparavant un vieillard caoachyme crachait sa toux épaisse à une coudée de lui et maintenant une gamine à la voix criarde et aux formes aguicheuses, exhibées plutôt que dévoilées par sa tenue oscène, lui cassait les oreilles. A sa droite, un junkie semblait plongé dans le cyber, les yeux dans le vague et de la bave sur le menton, et Arathi se demandait depuis quelle heure il était dans le métro à enchaîner les aller-retours les uns après les autres. Derrière, un veston, ces jeunes racailles qu'on croise d'ordinaire en bande, empuantissait le wagon de son tabac recomb en reluquant la jeunette à la voix railleuse. Orcus le rappela à l'ordre, le vieux n'en avait pas encore fini avec lui.


Cinq points de coordonnées, vingt planètes. Tel est ton système. Eventuellement, quelques voisins peut-être... Ton but est de t'étendre le plus vite possible, dans ton système et en-dehors. Je vais t'y aider...

Diplomates ou militaires ?

Détails techniques
  • Chaque système comporte 4 joueurs, tous de profils différents, apparaissant sur les planètes tempérées des PC 2 à 5, à condition que ces planètes soient encore libres.
  • Consultez l'onglet "Ordres / Ordres en cours" pour voir le planning de vos opérations

La plupart des chefs d'Etat, lorsqu'ils pensent expansion rêvent à des conquêtes militaires. Laisse-moi être clair mon neveu : tes armées sont ridicules, tes généraux incapables, tes officiers des bleus tout frais émoulus de leurs écoles sous-budgétées, et ton équipement rouillé aurait du mal à vaincre une armée de ragondins. Ai-je été assez clair ?

Bien. Cela ne signifie pas que tu ne peux pas les utiliser. Sur des cibles faciles, ne possèdant pas plus de quelques millions d'habitant, ils sauront mener leur mission et, avec un peu de chance, te ramener au moins la moitié du matériel que tu leur auras confié. Et les hommes qui vont avec, mais ça je m'en fiche comme de ma première érection et j'espère que c'est aussi ton cas !

Et quand aux grosses cibles, celles qui te rapporteront le plus ? Et bien, ce sera le travail de tes vaisseaux diplomatiques. Et pour que tes diplomates aient une chance de réussier, il te faudra une population heureuse. Tu commences, je pense, à saisir l'intérêt des conseils que j'ai pu te donner précédemment... Un taux de satsifaction aux alentours de 65% et quelques dizaines de vaisseaux diplomatiques suffiront à rallier des planètes possédant jusqu'à dix milliards de pompes à fric. Pardon, d'individus voulais-je dire...


Maintenant que tu es avisé de cela, il te faut des informations. Envoie-donc des sondes d'exploration sur les planètes alentour. Après une douzaine d'heures elles te rapporteront les informations dont tu as besoin. La plupart des planètes seront probablement sous-développées et tes armées y feront des miracles. Pour les autres, et en particulier ces quelques planètes tempérées que tu aperçois, ce sera un travail pour tes diplomates. Note que dans le cas où tes sondes te signaleraient une forte défense, ou seraient incapables de te ramener des informations, cela trahirait une planète évoluée et fortement peuplée. Tu sais quoi faire...


Planification de l'expansion

Hélas, toute planète n'est pas nécessairement bonne à prendre. Puisque chaque fois que tu étendras ton empire tu accroîtras la corruption et la sédition, autant bien choisir. Et puis, tes ressources ne sont pas infinies, il te faut définir tes priorités.

Considére notamment le climat de la planète que tu conquiéreras : s'il te faut du métal, c'est le plus probable à ce stade, fais main basse sur les planètes désertiques. Pour les diamants, des planètes arides. Et pour de l'énergie, des planètes luxuriantes. Les planètes tempérées sont plus équilibrées, valables pour le métal et l'énergie, et contiennent généralement une population plus importante. Seules les planètes glaciaires sont pour l'heure à fuir à moins qu'elles ne soient très peuplées. Cela dit, elles pourraient soudainement devenir plus intéressantes après quelques temps : qui sait ce que leur sous-sol peut contenir ? Mais cela reste un pari à long terme.

Par ailleurs, tu tomberas également sur des planètes sous-peuplées et tu pourrais hésiter à les conserver. Aussi laisse-moi te conseiller d'en discuter avec tes ingénieurs. Peut-être ceux-ci pourraient-ils mettre au point des méthodes de colonisation à grande échelle et résoudre d'ici peu tes problèmes.


Enfin, ton système natal est une chose mais dès que tu le pourras, à la découverte de l'hyperfusion, je t'avise d'en sortir. Sache que tes astronomes désignent d'un numéro pair les systèmes ne présentant aucune trace de civilisation évoluée. Ce sont vers ces systèmes que tu pourras te diriger en priorité pour quérir des terres libres. Par ailleurs, il semble curieusement que les planètes de ces systèmes soient souvent plus intéressantes que les autres, plus peuplées. Peut-être un trop grand confort nuit-il au développement scientifique : sans obstacles, on ne progresse guère...


Gérer l'expansion au fil du temps

Détails techniques
  • Le bonheur moyen et le taux d'imposition moyen sont pondérés par la population. Autrement dit, une planète faiblement peuplée pèse peu dans la moyenne.
  • La bonheur d'une planète augmente ou diminue plus rapidement quand son taux d'imposition diffère du taux moyen

Je voudrais insister sur la difficultés à conserver la cohésion d'un vaste empire. Outre la corruption rampante que génère un grand empire, des troubles pourraient vite faire leur apparition, menaçant de disloquer ta nation. A toi d'améliorer cette stabilité politique et de surveiller dans les bilans cycliques que te dressent tes conseillers l'apparition de tels troubles.

Cela dit, je dois encore insister sur l'impérieuse nécessité d'avoir un peuple satisfait : alors que la stabilité de ton empire dépend avant tout du nombre de planètes sur lesquelles tu règne, les plus satisfaites d'entre elles te demeureront fidèles. Mieux encore, les plus fanatiques de tes possessions (affichant des sondages d'opinions qui te soient favorables à plus 90% / 95%) n'auront aucune influence négative sur les autres planètes : l'image favorable qu'elles donneront de toi contrebalancera l'impression qu'auront les autres d'être lésées par ton expansion.


Evidemment, tu peux penser que jamais tes planètes ne seront extatiques devant ta personne. Pourtant, il y a un moyen simple... Songe donc : ta planète capitale est forte de dix milliards d'âmes là où la plupart de tes acquisitions n'en auront que quelques millions. Crois-tu que tu aies vraiment besoin des impôts ridicules de ces nouvelles colonies ? Bien sûr que non ! Aussi, fais-leur un cadeau en mettant des taxes nulles et bien vite ils te vénéreront. Certes, tu peux penser que ta capitale s'en trouvera contrariée mais tes porte-paroles se chargeront d'expliquer à ton peuple que le taux d'imposition moyen en est, lui, pratiquement inchangé et qu'en définitive tout cela pèse bien peu sur le budget, qu'il s'agit d'un investissement, que les impôts remontront par la suite, etc... Crois-moi, la méthode est payante !


Conflits territoriaux

Je t'ai dit l'essentiel mais il me reste quelques détails à aborder. D'abord, sache qu'il est de tradition de laisser à un peuple la possesssion des planètes entourant directement sa planète natale. D'aucuns diront que les traditions sont faîtes pour être violées, je te laisse seul juge en ce domaine.

Ensuite, sache que souvent tu te trouveras en concurrence avec d'autres empires pour la colonisation de terres vierges. Dans un tel cas, dépêche donc une unité symbolique vers les points de coordonnée que tu comptes coloniser. A moins d'une inspection détaillée, tes concurrents détecteront tes codes d'authentification sans pouvoir mesurer les forces que tu as dépêchées sur place. Aussi, cela incitera tes concurrents à aller voir dans des zones libres : c'est une façon de clamer comme tien un point de coordonnée. Tu comprendras alors l'intérêt, dès lors que tes scientifiques auront maîtrisé l'hyperfusion, de dépêcher ne fût-ce qu'une unité vers chaque système.

Enfin, dans de tels cas de compétition, il pourrait arriver que vos ordres militaires se chevauchent et que tu mettes la main sur une terre conquise peu de temps avant par un autre. La tradition veut que le premier arrivé soit le premier servi. Là encore, ce n'est qu'une tradition, à toi de voir... Cela dit, songe à examiner tes compte-rendus pour t'assurer qu'une planète était encore indépendante avant de tomber dans ton giron. Dans le cas inverse où tu devrais réclamer une terre ralliée peu après que tu l'aies conquise, inutile d'assomer ton adversaire par des menaces et un ton agressif, cela pourrait être contre-productif... L'ego des autres chefs d'états est au moins en moyenne aussi important que le tien.


De cycle en cycle

Débile ! Le vieux était sans aucun doute devenu débile ! Ils étaient en plein dans les bas-fonds du centre ville, ces quartiers où nul homme digne de ce nom ne va jamais. Seuls les coquins et les voyous s'y aventurent, un homme d'honneur n'y a pas sa place, qu'irait-il donc y chercher ? Une quelconque MST ? Un de ces implants cyber intégral prohibé ? Ou quelque drogue, alcool et autre tabac recomb. Arathi lui-même n'avait jamais mis les pieds dans sa capitale et encore moins dans le Downtown, comme il s'en était souvent vanté auprès de ses amis. Là, sous le rase-motte des chasseurs de patrouille, au milieu des odeurs de pisse et de fumée de tabac, les gens parlaient à voix haute, criant, riant à gorge déployée comme d'obscènes animaux qu'ils étaient. Ces imbéciles riaient, de quoi pouvait-on donc rire à vivre dans une telle crasse ?


Organiser la recherche civile

Détails techniques
Un cycle dure 24 heures. A chaque fin de cycle, les impôt sont récoltés et des pistes de recherche débloquées. Vous pouvez choisir l'heure du cycle dans "Identité / Options / Cycle".

Revenons un peu sur le plan intérieur et, avant tout, sur la recherche. J'imagine combien tu es empressé de pouvoir jouer avec toutes ces nouvelles armes dont tes scientifiques pourraient te parler. Cela dit, il y a bien plus urgent. Comme tu l'auras compris à présent, tes armées te serviront assez peu avant un certain temps et tu te sentiras assez vite à l'étroit dans ton système. Et ne parlons pas de tes communications si limitées ! Tu gagnerais tant à multiplier les échanges économiques et technologiques...

Aussi, je te recommande vivement d'accord la priorité aux recherches civiles, ce sont elles aui apporteront la solution à tes problèmes. D'autant plus qu'en multipliant les contacts, je te l'ai dit, tu multiplieras les échanges technologiques. C'est là le plus sûr moyen de progresser rapidement, bien plus fiable que de dépenser des millions dans la recherche.

En parlant d'argent, j'ai d'ailleurs cru comprendre que tu versais beaucoup trop à tes laboratoires. Laisse-moi te dire que d'après mes informateurs (j'espère que tu ne t'offusqueras pas que j'ai quelques informateurs chez toi, il faut bien que je me tienne avisé de ta santé) tes chercheurs ne cessent de gaspiller les crédits alloués, achetant du meilleur champagne par caisses entières, conviant des strip-teaseuses dans leurs laboratoires et même, pire, finançant des oeuvres de charité ! Soyons réaliste : quelques dizaines de milliers de leems pas programme de recherche suffiront...


Entreprendre des réformes politiques

Détails techniques
Les premiers régimes apparaissent au second palier technologique, il vous faudra donc compléter le premier au préalable.

Ah ! Et lorsque tes chercheurs auront fait quelques progrès, change donc à entreprendre des réformes politiques ! Ton régime despotique est des plus inefficaces, rustique, un véritable gaspillage ! Tu gagnerais grandement à le moderniser. Essaye au plus vite d'acheter auprès d'un de tes homologues des travaux scientifiques qui t'aideront à le moderniser. A mes débuts j'avais une préférence pour une tyrannie personnelle. D'autres, plus faibles, préfèraient instaurer une république basique. Je compte sur toi pour faire le bon choix, mon neveu !

Quant à ta politique budgétaire, réfléchis bien. Je sais combien un système élitiste est plaisant et peut rapporter mais, à moins que tu n'aies cruellement besoin de fonds, un système redistributif bénéficiera bien mieux à ton économie. Oui, je sais, moi aussi ça me crève le coeur d'avoir à me préoccuper des vieillards, des femmes et des enfants, de tous ces faibles incapables de veiller sur eux-mêmes. Mais au moins ils seront plus efficaces à l'usine !


Rééquilibrer ton budget

Enfin, je voudrais conclure ce passage en revue de tes problèmes intérieurs par ton budget. Là aussi, il y a de sérieux progrès à faire. Voyons ! Regarde-moi la part que tu alloues aux loisirs culturels, c'est inadmissible ! Je t'ai déjà expliqué qu'il y avait de meilleurs moyens de parvenir à entretenir une population heureuse alors diminue donc ce budget. Tout ce qui t'importe, c'est que la satisfaction progresse, fût-ce lentement, pas la peine de chercher à crever les plafonds ! Cet argent serait bien mieux utilisé à pourchasser les infâmes crapules qui dépouillent le royaume de ses leems et corrompent tes fonctionnaires ! Et chasse donc en priorité les cirminels en col blanc, c'est là que tu as le plus a gagner !


L'incontournable diplomatie