Commandant Pendragon, Nouveau détenteur de la Capitale Galactique,
Je souhaite intervenir ici même sans conflit et sans critique gratuite, je pense qu'il y a un débat à mener, souvent le même, mais ayant des convictions je me dois de les défendre.
Vous avez fait le choix d'affirmer vos idées, et cela est louable car l'honneteté est la première des conditions à la discution.
Je ne vais pas faire un discours fleuve et j'irais pour cela droit au but.
Tout d'abord sachez que je suis ravi d'apprendre que vous avez annulé les banissements, et que votre élan va dans le sens du dialogue, de manière encore plus poussée que l'a fait Katradhan.
Mais, une chose : quelle est donc cette manie de juger la démocratie comme un système opposé à l'ordre ? Je vois bien le cliché que vous voulez exposer : beaucoup de Commandants seraient en train de demander plus de liberté individuelles en oubliant le groupe et l'intéret du bien commun, en oubliant la cohésion. A cela, je dis non, car la démocratie est solide et permet de solidifier en USANT de l'individu pour faire progresser la société.
Le premier risque pour vous est de vouloir conflictualiser cette revendication. Vous nous dites qu'il faut la Capitale pour proposer une démocratie. Mais là, vous êtes en plein dans l'erreur, car il ne s'agit pas de nous opposer sur ce point là, n'y de penser le militaire avant tout. Avant de crier sur ces idées et de provoquer, sachez réellement ce que nous revendiquons.
Je ne me permettrais pas de parler aux noms de tous, mais je vais faire appel a ma raison pour vous dire ce que je souhaiterais voir, et je pense que beaucoup seront d'accord avec moi, car il me semble que c'est un minimum.
Vous avez ouvert le dialogue, vos institutions vont permettre aux Commandants d'orienter la politique galactique indirectement. Soit, ce jargon propre également a Katradhan, on le connait.
Je ne critique donc pas l'idée des institutions (je vous demanderais d'ailleurs à ce sujet d'éviter de me cataloguer dans les associaux préférent refuser tout dialogue pour apporter leurs idées, car je suis à l'inverse de cette démarche, seulement je demande plus, je demande une nécessité).
Je plussoie donc les démarches démocratiques et représentatives et trouve bien que vous alliez dans ce sens, pourtant, je persiste a dire que le Choix idéologique est le premier des choix.
Vous êtes contre les éléctions, pourtant elles sont nécessaires. Car, il est bien beau d'aller consulter de tout côté. Nous sommes d'accord sur un point : chacun a des obligations envers le gouvernement, l'état et devra toujours en avoir ; c'est une condition de l'Ordre.
Mais attention, en refusant des éléctions où les partis mettraient en débat différentes idées et où les Commandants chosiraient directement une voix selon une conviction idéologique démontrée, alors ce n'est plus de l'obéissance mais de la soumission.
Je crois que le plus important est de réunir les Gouverneurs et de mettre en place tout le fonctionnement du Système Constitutionnel dans un premier temps.
Mais au fond, NON, cela ne suffit pas, du moins cela ne suffira pas. Aussi, je réclame d'ici un ou deux mois la mise en place d'éléctions libres pour que la représentativité et le Choix se porte sur le fond et non pas sur un arrondissement des angles de la forme qui nous est actuellement imposée.
J'éspère avoir été assez clair dans mon explication et mes revendications.
C'est dans un climat de dialogue que je vous fait partager cela pour que vous l'entendiez, mais également parceque j'estime que nombre de Commandants se reconnaitront nécessairement dans ces propos. C'est une conviction idéologique profonde qui n'a en aucun cas le pouvoir comme fin, encore peut-être l'aurait-elle comme moyen. Car, dans le cadre d'éléctions, si vous appliquez une politique qui plait, vous aurez des chances d'être élu, n'est-ce pas ? Alors, qu'aurez-vous a craindre ?
Maintenant que je vous ai fait part de ce qui me tenait à coeur et que je peux me permettre de vous adresser directement -puisque la liberté d'expression me le permet dans cette Assemblée- je vous salue cordialement.
Merci de m'avoir écouté ;
Siklaris Tahl.
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